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En aucun cas, le contenu ne doit remplacer l'avis, le diagnostic ou le traitement médical d'un professionnel de la santé.

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Ces méthodes et enseignements n'ont pas vocation à se substituer à quelque traitement médical quelqu'il soit.

Il est indispensable de suivre les ordonnances du médecin et de prendre les médicaments prescrits par les autorités médicales officielles.

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  • Quand l'attachement à sa maladie empêche de guérir

    2909712gnya5lwovwQuand l'attachement à sa maladie empêche de guérir

    Être malade, ce n'est jamais agréable. Et pourtant, on peut trouver dans une maladie, même grave, des avantages indéniables.

    Lorsque les avantages à être malade sont supérieurs aux inconvénients, cela peut même empêcher de guérir. En effet, une partie de nous peut refuser la guérison.

    Un bénéfice secondaire est donc une sorte d'avantage collatéral !

    En voici un exemple raconté par Anne Ancelin Shützenberger dans son livre « Vouloir guérir ».

    Une femme souffrait d'un cancer et allait de rechutes en rechutes. Quand son médecin lui parla de bénéfices secondaires, elle répondit :

    - « Mais les bénéfices secondaires dans la maladie, je n'en ai pas ! Ce que vous me demandez est affreux ! Je suis venue vous voir justement parce que je veux guérir ! »

    Le médecin insiste.

    - « Non, vraiment aucun bénéfice secondaire ? »
    - « Non. »

    Le médecin insiste encore une fois.

    - « Quel est l'avantage et le bénéfice de votre maladie ? »
    Dans un murmure, cette femme répond :
    - « Quand je suis à l'hôpital, que le diagnostic est mauvais et que je suis opérée, alors ma soeur vient me voir. C'est le seul moment où elle n'est pas jalouse de moi ! »

    Et elle se met à pleurer.

    - « Ma soeur a vraiment des sentiments totalement positifs à mon égard lorsque je suis mourante, et uniquement lorsque je le suis ! »

    On peut se demander pourquoi le médecin insiste-t-il autant ? À quoi cela sert-il de torturer cette femme gravement malade ? En fait, il s'agit évidemment de l'aider !

    En effet, un bénéfice secondaire peut nous empêcher de guérir, allant en cela contre nos désirs conscients. C'est comme si un fil nous attachait à la maladie et refusait de lâcher. Le rôle du médecin est alors de nous aider à couper ce fil, à le détricoter pour qu'il permette de nous libérer de la maladie, quelle qu'elle soit.

    « En quoi suis-je attachée à cette maladie ? »
    Quand la maladie a l'air de s'installer, nous pouvons d'ailleurs, même sans l'aide d'un médecin, nous poser nous-même une question : « En quoi suis-je attachée à cette maladie ? »

    La réponse peut se révéler extrêmement intéressante comme dans l'exemple cité : « Cette femme a travaillé sur ses sentiments, sur l'ambivalence familiale. Elle n'a plus besoin d'être mourante pour avoir de bons rapports avec sa soeur ! Elle s'est stabilisée et améliorée. »
    Les bénéfices secondaires sont inconscients

    Les bénéfices secondaires peuvent être très divers selon la personne. Il peut s'agir de rendre l'entourage enfin attentif, de voir plus souvent un enfant qui vous délaissait, de lâcher des responsabilités qui vous pesaient, de ne plus être obligé de travailler dans un contexte qui vous déplaisait, etc.

    Attention, ces bénéfices secondaires ne sont pas à l'origine d'une stratégie pour rester malade ! Bien au contraire, ces bénéfices sont inconscients, la personne malade ne se rend pas compte que quelque chose l'attache à sa maladie. Il lui faut un travail pour en prendre conscience et s'en détacher.

    Explorer en soi ces bénéfices est un pas vers une guérison plus facile.

    Mis à jour par Dr Catherine Solano - médecin sexologue le 26/02/2014
    Créé initialement par Dr Catherine Solano - médecin sexologue le 28/11/2005

    Sources : " Vouloir guérir " de Anne Ancelin Shützenberger aux éditions la méridienne Desclée de Brouwer.

    Les 9 types de bénéfices secondaires qui nous empêchent de résoudre nos problèmes... (par Marc Vachon)

    Les problèmes n'ont pas que des inconvénients "conscients". Ils ont aussi des avantages "inconscients" qui s'appellent des "bénéfices secondaires". C'est à cause d'eux notamment que l'on a tant de mal à résoudre nos problèmes... Découvrez les bénéfices secondaires de vos problèmes et vous commencerez à y voir plus clair...

    On a souvent tout intérêt à se coltiner inconsciemment un problème...

    Nos intérêts indirects et inconscients liés à un problème, ce sont les bénéfices secondaires du problème.

    Les bénéfices secondaires se recoupent, s'entrecroisent et se mettent souvent à plusieurs pour nous freiner dans notre démarche de résolution de problèmes...

    Ce concept Freudien de "bénéfice secondaire" ne date pas d'hier.

    En revanche, une liste des types de bénéfices secondaires n'existait pas jusqu'à ce jour...

    En voici ma version : une liste des 9 types de bénéfices secondaires.

    Cette liste permet la résolution de problèmes par "l'approche des types de bénéfices secondaires".

    Faites l'exercice :

    Parmi les 9 types de bénéfices secondaires suivants, essayez d'identifier celui ou ceux qui correspondent à votre problème...

    Votre problème commencera alors à se résoudre...

    - l'habitude = mon problème est une habitude rassurante par rapport à l'inconnu qui me fait peur...

    - la loyauté = mon problème me rend loyal et fidèle à mon passé, à mes ancètres,...

    - l'exutoire = mon problème est le symptôme d'un autre problème... Une maladie provient parfois d'un problème psychologique.

    - la protection / l'évitement = mon problème me protège d'un autre problème... Ex. : J'ai une jambe cassé, cela m'évite de faire face à mes responsabilités professionnelles...

    - l'excuse = mon problème me sert d'excuse pour ne pas en affronter un autre. NB : La protection c'est vis-à-vis de soi ; l'excuse c'est vis-à-vis des autres...

    - l'occupation = mon problème m'occupe l'esprit, ce qui m'évite de penser à un autre problème qui peut me sembler plus effrayant.

    - l'identité = mon problème est ma raison d'être. Il fait partie de ma vie, de mon identité et de mon image...

    - la reconnaissance = mon problème me permet d'obtenir la reconnaissance, l'affection, la compassion d'autrui.

    - la punition = mon problème me punit de ma culpabilité ressentie par rapport à une faute réelle ou imaginaire que j'aurais commise...

    - l'attestation / le challenge = mon problème (me) prouve que je suis capable de lui faire face, au cas où j'aurais des doutes...

    Si vous comptez 10 types de bénéfices secondaires au lieu de 9, c'est normal : "l'excuse" et "la protection" constituent presque un même type de bénéfice secondaire, tout comme "l'habitude" et "la loyauté".

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  • L'ego

    732952zo51ra02kaL'ego est le " moi, je ", ce sentiment d'exister comme un individu indépendant avec les relations qui dérivent de cette impression.

    L'expérience d'ego est de vivre toute perception par rapport à cet objet observateur-sujet.

    L'ego a une appétence fondamentale : un désir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indifférence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de répulsion ou d'indifférence, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confronté : " je " veux ce qui est bon, " je " ne veux pas ce qui est mauvais, " je " ne veut pas être exposé à ce qui m'est indifférent. Ces appétits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable.

    Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.

    Qu'est-ce que l'ego ?

    Fondamentalement, l'ego n'est rien qu'une impression : ce sentiment que l'on a " d'être " et " d'avoir " un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indépendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualité. C'est pourquoi l'ego est dit " vide d'existence propre " : cette impression n'existe que dans la combinaison des facteurs interdépendants qui la constituent.

    Lama Denys Teundroup

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  • Le Chemin de Vie

    1237700nzzz1nhcyzLe Chemin de Vie est une sorte de fil conducteur que tout être humain suit au cours de son existence. Nous pouvons le comparer au scénario d'un film ou au «livre de route» des ralliements actuels. Nous avançons sur ce chemin en utilisant un véhicule particulier qui est notre corps physique. Les Orientaux nous proposent une image fort intéressante pour ce véhicule et ce Chemin de Vie. Nous sommes, disent-ils, comme une charrette, une Calèche qui représente notre corps physique et qui circule sur un chemin qui symbolise la vie ou plutôt le Chemin de Vie. Voyons jusqu'où nous pouvons pousser cette image ?

         
         Le chemin sur lequel circule la Calèche est un chemin de terre. Comme tous les chemins de terre, il comporte des « nids-de-poule », des trous, des bosses, des cailloux, des ornières et des fossés de chaque côté. Les trous, les bosses et les cailloux sont les difficultés, les heurts de la vie. Les ornières sont les schémas déjà existants que nous reprenons des autres et que nous reproduisons. Les fossés, plus ou moins profonds, représentent les règles. Les limites à ne pas franchir sous peine d'accident. Ce chemin comporte parfois des virages qui empêchent la visibilité ou traverse parfois des zones de brume ou des orages. Ce sont toutes ces phases de notre vie où nous sommes « dans le brouillard », où nous avons de la difficulté à voir clair ou à pouvoir anticiper car nous ne pouvons « voir devant ».

        
          Cette Calèche est tirée par deux chevaux, un blanc (Yang) qui est à gauche et un noir (Yin) qui est à droite. Ces chevaux symbolisent les émotions, ce qui nous montre à quel point ce sont elles qui nous tirent, voire nous mènent dans la vie. La Calèche est conduite par un Cocher qui représente notre mental, notre Conscient. Elle possède quatre roues, deux devant (les bras), qui donnent la direction ou plutôt impliquent la direction donnée par le Cocher aux chevaux, et deux derrière (les jambes), qui portent et transportent la charge (elles sont d'ailleurs toujours plus grosses que celles de l'avant). À l'intérieur de la Calèche, il y a un passager que l'on ne voit pas. Il s'agit du Maître ou Guide Intérieur de chacun de nous, de notre Non-Conscient, de notre Conscience Holographique. Les chrétiens l'appellent« l'Ange Gardien ».

         Notre Calèche personnelle avance donc sur le chemin de la vie, dirigée en apparence par le Cocher. Je dis bien en apparence, car si c'est bien lui qui la conduit, c'est en fait le passager qui a donné la destination... Le Cocher, qui est notre mental, conduit donc la Calèche. De la qualité de sa vigilance et de sa conduite (ferme mais en douceur) vont dépendre la qualité et confort du voyage (existence). S'il brutalise les chevaux (émotions) et les brime, ceux-ci vont s'énerver ou s'emballer à un moment donné et risquer de conduire la Calèche à l'accident, de la même manière que nos émotions nous conduisent parfois à des actes irraisonnables voire dangereux. Si le conducteur est trop relâché, s'il manque de vigilance, l'attelage va passer dans les ornières (reproduction des schémas parentaux, par exemple) et nous suivrons alors les traces des autres, en courant le risque d'aller dans le fossé comme eux s'ils l'ont fait. De la même façon, s'il n'est pas vigilant, le Cocher ne saura pas non plus éviter les trous, les bosses, les nids-de-poule (coups, erreurs de la vie) et le voyage sera très inconfortable pour la Calèche, le Cocher et le Maître ou Guide Intérieur.


         S'il s'endort ou ne tient pas les rênes, ce seront alors les chevaux (émotions) qui dirigeront la Calèche. Si le cheval noir est le plus fort (parce que nous l'avons mieux nourri...), la Calèche va tirer à droite et être guidée par les images émo­tives maternelles. Si c'est le cheval blanc dont nous nous occupons le mieux et qui domine, la Calèche va tirer à gauche, vers les représentations émotives paternelles. Lorsque le Cocher conduit trop vite, force trop, comme nous le faisons parfois, ou si les chevaux s'emballent, c'est le fossé, l'acci­dent qui arrête plus ou moins violemment tout l'attelage et avec plus ou moins de dégâts (accidents et traumatismes).


         Parfois, une roue ou une pièce de la Calèche lâche (maladie), soit parce qu'elle était fragile, soit parce que la Calèche est passée sur trop de bosses et dans trop de trous (accumulation de comportements, d'attitudes inadéquates). Il faut alors réparer et selon la gravité de la panne, nous allons pouvoir le faire nous-mêmes (repos, cicatrisation), devoir faire appel à un dépanneur (médecine douce, naturelle) ou si c'est encore plus grave à un réparateur (médecine moderne). Mais il sera de toute façon important de ne pas nous contenter de changer la pièce. Il sera essentiel de réfléchir à la conduite du Cocher et à la manière avec laquelle nous allons chan­ger nos comportements, nos attitudes face à la vie, si nous ne voulons pas que « la panne» se reproduise.

     
         Parfois, la Calèche traverse des zones de faible visibilité, c'est-à-dire que nous ne voyons pas vraiment où nous allons. Il peut s'agir d'un simple virage. Nous pouvons le voir et nous préparer à son arrivée en anticipant. Nous devons alors ralentir, repérer dans quel sens tourne le chemin et suivre la courbe en tenant bien les chevaux (maîtriser par exemple nos émotions quand nous vivons une phase de changement voulue ou subie). Lorsqu'il s'agit de brume ou d'orage, il nous est alors plus difficile de conduire notre Calèche. Nous devons « naviguer à vue », en ralentissant l'allure et en nous fiant aux bords immédiats du chemin. Nous devons dans cette phase faire une confiance totale, pour ne pas dire « aveugle », dans le Chemin de Vie (lois naturelles, règles de la Tradition, Foi, etc.) et le Maître ou Guide Intérieur (Non-Conscient) qui a choisi ce chemin. Ce sont les phases de la vie où nous sommes perdus « dans le brouillard» et où nous ne savons plus où nous allons. Dans ces moments-là, nous ne pouvons plus faire autrement que laisser la vie nous montrer la route.


         Parfois, enfin, nous arrivons à des carrefours, des bifurcations. Si le chemin n'est pas balisé, nous ne savons pas quelle direction prendre. Le Cocher (le mental, l'intellect) peut prendre une direction au hasard. Le risque de se tromper, voire de se perdre, est grand. Plus le Cocher est sûr de lui, persuadé de tout connaître et de tout maîtriser, plus il va vouloir et penser savoir quelle direction choisir et plus le risque sera important. Nous sommes alors dans le règne de la «technocratie rationaliste », où la raison et l'intellect croient pouvoir tout résoudre. S'il est, en revanche, humble et honnête avec lui-même, il demandera quelle route prendre au passager (Maître ou Guide Intérieur). Celui-là sait où il va, il connaît la destination finale. Il pourra alors l'indiquer au Cocher, qui la prendra, à condition que ce dernier ait été capable de l'entendre. En effet, la Calèche fait parfois beaucoup de bruit en roulant, et il est nécessaire de s'arrêter pour pouvoir dialoguer avec le Maître ou Guide Intérieur. Ce sont les pauses, les retraites que nous faisons parfois pour nous retrouver, car il nous arrive de nous perdre.


         Voilà une image simple mais qui représente vraiment bien ce qu'est le Chemin de Vie. Grâce à elle nous pouvons comprendre facilement de quelle façon les choses se passent dans notre vie et ce qui peut les faire déraper.





    Le Chemin de la vie ou la Légende Personnelle
    Extrait de "dis-moi où tu as mal je te dirai pourquoi" Michel Odoul (Albin Michel)

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